Après une mobilisation plus faible lundi, le mouvement des cheminots, motivé en premier lieu par les négociations en cours au niveau de la branche et à la SNCF sur l’organisation du travail, devrait retrouver de la vigueur mercredi 25 mai, avec le retour des grévistes suivant l’appel de la CGT-Cheminots à débrayer tous les mercredis et jeudis.

La SNCF prévoit un trafic « perturbé » mais « moins que la semaine dernière », avec notamment 3 TGV sur 4 et 4 RER sur 5 en circulation, en raison d’un nouvel appel à la grève de la CGT-Cheminots et de SUD-Rail, selon un communiqué.

En province, la SNCF annonce 2 TER sur 3 et 6 Intercités sur 10. Il s’agira du cinquième épisode de grève à la SNCF depuis début mars pour défendre les conditions de travail des cheminots, au moment où les règles sont remises à plat.

Ce mouvement s’inscrit également dans la contestation du projet de loi travail. En attendant une neuvième journée de manifestation déjà programmée le 14 juin, d’autres mouvements se profilent, notamment à la RATP, avec un appel de la CGT à une grève illimitée à partir du 2 juin, contre le projet de loi et pour une hausse des salaires.

Lassé par le conflit, le patronat a lancé un appel au gouvernement. Le Medef et la CGPME, rejoignant l’Union professionnelle artisanale (UPA, artisans et commerçants), ont demandé au gouvernement de rétablir « l’Etat de droit » pour « garantir aux salariés et entrepreneurs leur capacité de travailler ».