L’OMS annonce pour la deuxième fois la fin d’Ebola en Guinée
L’OMS annonce pour la deuxième fois la fin d’Ebola en Guinée
Le Monde.fr avec AFP
Après la résurgence de plusieurs cas depuis fin 2015, l’organisation onusienne avait remis le pays en phase de quarantaine. La Guinée est désormais « sous surveillance soutenue ».
L’épisode d’Ebola en Guinée a pris fin, a annoncé, mercredi 1er juin, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), soulignant que le pays entre maintenant dans une phase dite de « surveillance soutenue » de quatre-vingt-dix jours.
Dans un communiqué, l’agence spécialisée de l’ONU note que le pays a passé quarante-deux jours – deux fois la durée maximale d’incubation – sans nouveau cas depuis le second test négatif sur le dernier patient.
La source exacte de l’infection de ce dernier épisode n’a pas été déterminée, mais, d’après l’OMS, elle semble « vraisemblablement » liée à une exposition aux liquides corporels infectés d’un survivant. Il reste d’ailleurs un risque que de nouveaux cas surviennent, prévient l’OMS.
C’est la deuxième fois que l’OMS déclare le pays exempt de transmission du virus Ebola. La première l’annonce, le 29 décembre 2015, n’avait finalement tenu que quelques heures avant que les autorités sanitaires guinéennes ne déclarent dans la même journée deux nouveaux cas sur son territoire.
Fin de la procédure d’urgence
Partie en décembre 2013 du sud de la Guinée, l’épidémie Ebola en Afrique de l’Ouest a fait officiellement plus de 11 300 morts, essentiellement en Guinée, en Sierra Leone et au Liberia.
Pendant le dernier épisode d’Ebola en Guinée, sept cas confirmés et trois autres probables ont été enregistrés entre le 17 mars et le 6 avril. En outre, trois cas confirmés – une femme et ses deux enfants ayant voyagé de Macenta, en Guinée, à Monrovia, au Liberia –, ont été enregistrés entre le 1er et le 5 avril.
Le 29 mars, l’OMS a annoncé officiellement que l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest, la plus grave depuis l’identification du virus en 1976, ne constituait plus une « urgence de santé publique de portée internationale », mettant ainsi fin à cette procédure d’urgence décrétée en août 2014.