Plus de 3 000 policiers supplémentaires mobilisés pour assurer la sécurité de l’Euro en Ile-de-France
Plus de 3 000 policiers supplémentaires mobilisés pour assurer la sécurité de l’Euro en Ile-de-France
Le Monde.fr avec AFP et Reuters
Le préfet de police de Paris, qui jugeait, à la fin de mai les moyens alloués insuffisants, se dit satisfait de la réponse du ministère de l’intérieur.
Le préfet de police de Paris, Michel Cadot, le 16 avril 2016. | MIGUEL MEDINA / AFP
Le préfet de police de Paris, Michel Cadot, a déclaré, lundi 6 juin, avoir obtenu du ministère de l’intérieur des forces supplémentaires qui lui permettent d’aborder la période de l’Euro de football avec moins d’inquiétude qu’auparavant. En plus des 10 000 policiers déjà présents en Ile-de-France, plus de 3 000 policiers supplémentaires seront affectés à la sécurité de la compétition, qui débute vendredi.
« Nous sommes bien au-delà de 3 000 effectifs supplémentaires dès le démarrage de l’Euro et ce chiffre croîtra à partir de la mi-juin », a déclaré le préfet en détaillant le dispositif. La préfecture de police de Paris est chargée la sécurité du Stade de France et du Parc des Princes, des « fan zones » du Champ-de-Mars et de Saint-Denis, d’un camp de base, des quatre hôtels de transfert pour les joueurs, de deux hôtels de l’UEFA et du centre international de communication.
Le préfet satisfait de la réponse du ministre
A l’origine, 10 000 policiers de la préfecture de police devaient participer au dispositif de sécurité à Paris et dans la petite couronne durant le mois que durera la compétition. « Nous avons renforcé [ces effectifs] en rajoutant une quinzaine d’unités de forces mobiles (1 500 personnes) et nous avons affecté, dès sa sortie d’école, la promotion des gardiens de la paix, ce qui correspond à 750 gardiens, à des missions de préfiltrages. Ils arriveront sur place à partir de la mi-juin », a expliqué le préfet.
Dans un courrier au ministre de l’intérieur daté du 26 mai, Michel Cadot avait plaidé pour la fermeture de la « fan zone » du Champ-de-Mars certains jours en raison des moyens, selon lui insuffisants, qui lui étaient alors alloués et de l’état de fatigue des forces de l’ordre.
« M. Cazeneuve m’a apporté ce que j’espérais en termes de réponse » en donnant des moyens supplémentaires, a assuré le préfet lundi.
« Aujourd’hui, je ne peux pas vous dire que le climat est celui de la sérénité, car nous sommes dans une période de tension et de forte exigence sécuritaire. Je considère que les moyens qui ont été alloués à la préfecture de police, le dispositif de sécurité mis en place (…), tout cela répond aux inquiétudes que j’avais exprimées dans un cadre qui n’était pas destiné à être nécessairement public. »
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