PSG : la garde à vue de Serge Aurier prolongée de 24 heures
PSG : la garde à vue de Serge Aurier prolongée de 24 heures
Le défenseur du PSG a été interpellé à l’aube lundi après une sortie de boîte de nuit « un peu agitée ». Il conteste avoir porté un coup de coude au thorax d’un des policiers.
La garde à vue de Serge Aurier a été prolongée de 24 heures. | FRANCK FIFE / AFP
La garde à vue du footballeur du PSG Serge Aurier a été prolongée de vingt-quatre heures, mardi 31 mai, au lendemain d’une altercation avec la police à la sortie d’une boîte de nuit parisienne, a fait savoir une source policière.
Selon une source proche de l’enquête, le footballeur ivoirien conteste avoir volontairement porté un coup de coude au thorax d’un des policiers qui l’ont interpellé lundi au petit matin. Il dit que les policiers étaient agressifs et avoir lui-même reçu des coups, faisant constater une blessure au front et à la lèvre inférieure, a précisé son entourage.
Le défenseur du PSG a été interpellé à l’aube lundi après une sortie de boîte de nuit « un peu agitée » et une « altercation avec la BAC [brigade anticriminalité] de nuit », selon une source policière. Il a été placé en garde à vue au commissariat du 8e arrondissement de Paris pour « violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique », selon une source judiciaire.
Sous contrat au PSG jusqu’en 2019
Une confrontation avec des policiers a eu lieu lundi soir. Des auditions des trois personnes qui se trouvaient dans la voiture avec Serge Aurier étaient également prévues, a ajouté la source proche de l’enquête. Serge Aurier s’était déjà fait remarquer sur les réseaux sociaux en février dans une vidéo sur l’application Periscope, dans laquelle il traitait son entraîneur, Laurent Blanc, de « fiotte » et égratignait d’autres coéquipiers, dont Zlatan Ibrahimovic, qualifié de « gentille bête ».
Mis à pied par le PSG, il avait fini par reconnaître avoir « fait une grosse connerie » et avait fait son retour sur les terrains au début d’avril, lors du quart de finale aller de Ligue des champions contre Manchester City. Avec cette nouvelle affaire, l’image du club se voit de nouveau écornée par le comportement de son latéral droit, titulaire à son poste et dont la valeur marchande est de 20 à 25 millions d’euros, raison pour laquelle les dirigeants parisiens ne l’ont pas licencié dans l’affaire Periscope. Le joueur est sous contrat au PSG jusqu’en juin 2019.