Le grand chantier des JO de Rio vu du ciel

L’Agence mondiale antidopage (AMA) a annoncé vendredi 24 juin dans un communiqué avoir suspendu l’accréditation du laboratoire de Rio en raison de problèmes de conformité, à quelques semaines du début des Jeux olympiques, qui se tiendront à Rio du 5 au 21 août.

La suspension a pris effet le 22 juin et empêche le laboratoire de faire tout contrôle antidopage sur des échantillons urinaires et sanguins jusqu’à nouvel ordre. « L’AMA travaillera en étroite collaboration avec le laboratoire de Rio pour résoudre le problème identifié », explique Olivier Niggli, directeur général de l’AMA, cité dans le communiqué.

Cette décision est un camouflet pour le laboratoire de Rio et les autorités brésiliennes, qui ne sont pas épargnées par les problèmes pour organiser le rendez-vous olympique. « Les athlètes peuvent avoir toute confiance dans le fait que la suspension ne sera levée que si le laboratoire fonctionne de manière optimale », dit M. Niggli.

« Processus de contrôles solide »

« La meilleure solution sera en place pour assurer que le processus de contrôles lors des Jeux olympiques et des Jeux paralympiques soit solide », ajoute M. Niggli. Dans l’intervalle, les échantillons destinés à ce laboratoire seront envoyés dans d’autres laboratoires dans le monde, accrédités par l’AMA, afin qu’il « n’y ait pas de vide dans les procédures des contrôles antidopage ».

Ce n’est pas la première fois que le laboratoire de Rio fait parler de lui : en 2013, il avait perdu son agrément en raison du non-respect des normes et de problèmes de fiabilité, et n’avait pas pu être utilisé lors du Mondial de football brésilien l’année suivante.