Le 7 mars 2014, Le Monde révèle que Nicolas Sarkozy et son avocat ont été mis sur écoute dans une affaire de corruption. Les sarkozystes accusent alors le gouvernement de tirer les ficelles. Christiane Taubira, alors ministre de la justice, jure qu’elle n’était au courant de rien mais brandit par erreur des documents sur lesquels figure le contenu de ces écoutes. Pourtant, des e-mails échangés à l’époque entre l’Elysée et la Chancellerie affirment qu’elle n’aurait eu connaissance de ces écoutes que quelques jours avant qu’elles ne soient révélées dans la presse.