• Le fait du jour

Gary Johnson, candidat libertarien, en meeting à Boston, le 27 août. | BRIAN SNYDER / REUTERS

Le candidat libertarien à la présidentielle du 8 novembre, Gary Johnson, ancien gouverneur du Nouveau-Mexique, veut croire en ses chances. Invité sur Fox News dimanche 28 août, il a jugé que « cette élection est tellement dingue que je peux bien être élu ». M. Johnson se fonde sur les opinions majoritairement défavorables qui pénalisent les deux principaux candidats, la démocrate Hillary Clinton et le républicain Donald Trump.

Alors que la candidate écologiste Jill Stein obtient pour l’instant un très faible résultat en termes d’intentions de vote (un peu plus de 3 % selon la moyenne réalisée par le site RealClearPolitics), le candidat libertarien plafonne pour l’instant à 8 % (selon le même site). M. Johnson a cependant jugé que ses chances seraient totalement compromises s’il ne parvenait pas à participer aux trois débats prévus d’ici le 8 novembre.

La commission chargée de l’organisation de ces débats a décidé qu’un candidat, pour être retenu, doit obtenir au moins 15 % des intentions de votes dans cinq sondages (ABC-Washington Post, CBS-New York Times, CNN-Opinion Research Corporation, Fox News and NBC-Wall Street Journal). Une majorité (62 %) de personnes interrogées dans une enquête de la Quinnipiac University publiée le 25 août juge que M. Johnson devrait être inclus dans les débats.

  • La citation du jour

« Je vais devoir voter pour Hillary Clinton, même si j’ai de sérieuses réserves à son sujet »

Paul Wolfowitz, figure du camp néoconservateur américain et artisan de l’invasion américaine de l’Irak, en 2003, a indiqué être prêt à apporter son suffrage à la démocrate Hillary Clinton dans un entretien au magazine allemand Der Spiegel publié vendredi 26 août. Mme Clinton, alors sénatrice de l’Etat de New York, avait voté en octobre 2002 en faveur de cette intervention. Une décision qualifiée ultérieurement d’« erreur ». M. Wolfowitz considère Donald Trump comme « inacceptable » compte tenu de ses positions vis-à-vis de la Russie et de la Chine.

  • Le tweet du jour

Donald Trump a provoqué une polémique samedi 27 août en donnant l’impression de tirer avantage de la mort d’une cousine d’une star de basket, tuée par une balle perdue à Chicago. « Les Afro-américains vont voter Trump », a conclu le magnat de l’immobilier en annonçant la nouvelle sur son compte Twitter. Il a en outre écorché dans un premier micromessage le prénom du sportif. La controverse a poussé M. Trump à publier ultérieurement un autre texte dans lequel il a présenté ses condoléances à la famille.

  • La vidéo du jour

Donald Trump Supporter: I Know What Real Racism Is | Morning Joe | MSNBC
Durée : 12:48

Le ton monte entre Donald Trump et la journaliste de la chaîne MSNBC Mika Brzezinski. Dimanche, le magnat de l’immobilier a exigé des excuses après les questions insistantes posées par cette dernière à l’un de ses supporteurs, le pasteur afro-américain Mark Burns, deux jours plus tôt (à partir de la 2e minute). Mika Brzezinski avait commenté le même jour l’accusation d’« intolérante » de M. Trump visant la candidate démocrate Hillary Clinton en répétant à quatre reprises à l’attention du milliardaire : « Vous n’avez aucune idée de ce que vos mots veulent dire. » M. Trump avait attaqué plus tôt la journaliste, qualifiée de « clown ».

  • Le chiffre du jour

12

C’est le nombre de pays étrangers dans lesquels Donald Trump fait fabriquer une partie des vêtements qui portent sa marque, selon la dernière publicité négative diffusée par l’équipe de campagne d’Hillary Clinton.

Hat | Hillary Clinton
Durée : 00:31

  • La photo du jour

Hillary Clinton, à Southampton (Etat de New York), le 28 août. | ANDREW HARNIK / AP

Hillary Clinton photographiée façon paparazzi alors qu’elle quitte le domicile de la philanthrope Marcia Riklis, à Southampton, sur l’île de Long Island (Etat de New York). La candidate assistait à un dîner privé de levée de fonds en faveur de sa campagne, dimanche.

  • A suivre

Après plusieurs hésitations, le candidat républicain Donald Trump a annoncé dimanche, sur son compte Twitter, qu’il prononcera un discours sur « l’immigration illégale » le 31 août dans l’Arizona. M. Trump semble hésiter, depuis une semaine, sur le sort qu’il faut réserver aux 11 millions de sans-papiers présents sur le territoire américain.