La course aux parrainages pour la primaire de la droite s’est terminée vendredi 9 septembre. Sept membres du parti Les Républicains ont déposé à temps les soutiens requis, règle dont le huitième homme, Jean-Frédéric Poisson, était exempté en tant que président du Parti chrétien-démocrate. La haute autorité de la primaire va désormais vérifier les dossiers des candidats, dont la liste définitive sera connue le 21 septembre prochain.

Pour faire valider son dossier, chaque prétendant devait avoir l’appui de 2 500 adhérents LR à jour, 250 élus et 20 parrainages de parlementaires (députés, sénateurs, députés européens). Le Monde a recensé, depuis mars 2016, les soutiens de ces derniers. Auprès d’eux, c’est Nicolas Sarkozy, avec 103 parrainages revendiqués, qui a le plus de soutiens. A l’inverse, Hervé Mariton a atteint de justesse la barre des 20 soutiens requis, le tout en se parrainant lui-même.

Seule irrégularité dans notre infographie : deux sénateurs sont revendiqués à la fois comme soutiens par Nicolas Sarkozy et François Fillon. Il s’agit de Didier Robert (La Réunion) et Colette Giudicelli (Alpes-Maritimes). Il faudra attendre le 21 septembre pour savoir à qui la haute autorité attribue ces parrainages.

Pour le reste, cet inventaire fait apparaître quelques nuances dans les profils des candidats. Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire, Jean-François Copé et François Fillon n’ont ainsi que très peu de soutiens au-delà des parlementaires LR. Alain Juppé, à l’inverse, a une vingtaine de parlementaires UDI et MoDem derrière lui, ce qui en fait le chouchou des centristes.

Hervé Mariton et Nathalie Kosciusko-Morizet ont pour leur part ratissé large, allant jusqu’à recueillir quelques parrainages d’élus qui siègent au sein du groupe RDSE (divers gauche) au sénat et à l’assemblée nationale pour faire le nombre.

Enfin, 94 parlementaires de droite et du centre, dont 47 élus LR, n’ont pas parrainé de candidat.