A un an des prochaines élections législatives, Angela Merkel rencontre de sérieuses difficultés. Son parti, la CDU, a enregistré dimanche 18 septembre, le pire résultat de son histoire pour des élections régionales à Berlin, n’obtenant que 17,6 % des suffrages. Il s’agit du deuxième revers électoral consécutif en deux semaines pour l’Union chrétienne-démocrate de la chancelière. Lundi 19 septembre après-midi, au siège de son parti, elle s’est exprimée lors d’une conférence de presse en allant plus loin qu’à son habitude dans le sens de l’autocritique.

Si elle a de nouveau défendu sa décision controversée d’ouvrir les frontières aux réfugiés fuyant en particulier la guerre civile en Syrie, elle a esquissé à Berlin un début de mea culpa. « Au bout du compte, c’était totalement justifié, mais cela a aussi abouti à ce que nous ne puissions, pendant un temps, plus complètement contrôler la situation » aux frontières de l’Allemagne, qui a accueilli près d’un million de migrants en 2015, a-t-elle dit.