François Hollande a confirmé, lundi 26 septembre, à Calais son intention de vider « complètement et définitivement » le campement de la « jungle », où vivent au moins 7 000 migrants (10 000 selon des associations humanitaires), candidats à l’entrée en Grande-Bretagne.

Le chef de l’Etat effectuait la première visite de son quinquennat dans cette ville portuaire du nord de la France, où l’existence de ce campement provoque des incidents à répétition depuis des années. Cinq jours après la venue à Calais de son prédécesseur LR à l’Elysée, Nicolas Sarkozy, candidat à la primaire de la droite, François Hollande a lancé une mise en garde contre la tentation de créer des « polémiques » sur ce sujet sensible, dénonçant « une instrumentalisation et une polémique » qui « tournent le dos aux valeurs de la République ».

Alors que tous les candidats de la droite promettent une réduction des effectifs de la fonction publique, François Hollande a salué le rôle des fonctionnaires, en particulier les forces de l’ordre, dans la gestion du problème de migrants à Calais. « Nous avons besoin de fonctionnaires », a-t-il dit.