Un homme interpellé pour avoir piraté 3 000 photos de la famille royale britannique
Un homme interpellé pour avoir piraté 3 000 photos de la famille royale britannique
Le Monde.fr avec AFP
La police britannique a annoncé samedi l’arrestation d’un homme suspecté d’avoir en sa possession des photos dérobées sur le compte iCloud de Pippa Middleton, la belle-sœur du prince William.
C’est le tabloïd anglais The Sun qui a le premier révélé une affaire de piratage informatique touchant la famille royale anglaise. Et pour cause, le journal a été contacté par le pirate présumé.
Vendredi 23 septembre, le journal explique être en contact, via le service de messagerie chiffrée WhatsApp, avec une personne se présentant comme un pirate informatique. L’anonyme souhaite vendre près de 3 000 photos provenant du compte iCloud de Pippa Middleton, mais aussi des messages stockés sur le service en ligne d’Apple, contre « un minimum de 50 000 livres [58 000 euros] ».
Il affirme être en possession de clichés de la jeune femme de 33 ans, de son fiancé, mais aussi du prince William et de son épouse Kate, sœur cadette de Pippa. Parmi les photos dérobées figureraient également des clichés du prince George et de la princesse Charlotte, enfants de Kate et de William.
Scotland Yard fait savoir également que ses services ont reçu un rapport concernant le piratage d’un compte personnel iCloud et que des « enquêteurs spécialisés » travaillaient sur l’affaire.
Un précédent des photos de célébrités volées
Le lendemain, un homme de 35 ans était arrêté dans le Northamptonshire, dans le centre de l’Angleterre, puis mis en garde à vue dans un commissariat de police du sud de Londres. Selon la BBC, l’homme a été libéré sous caution lundi, et l’enquête se poursuit.
En août 2014, plusieurs actrices, dont Jennifer Lawrence, avaient été les cibles d’un piratage à la suite duquel des clichés d’elle nue, récupérés sur iCloud, avaient été diffusés. Le géant américain Apple avait nié toute défaillance de son système de sécurité, affirmant que les pirates étaient parvenus à répondre correctement à des questions de sécurité, voire à détourner directement les mots de passe des comptes grâce à des e-mails contenant des liens piégés.