Parrainages, bureaux, dotations : le PS fixe les règles de sa primaire en janvier
Parrainages, bureaux, dotations : le PS fixe les règles de sa primaire en janvier
Le Monde.fr avec AFP
Le Parti socialiste a décidé de reprendre les modalités de la primaire de 2011, qui avait désigné François Hollande candidat.
L’ombre du premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis, le 23 octobre 2014 à Paris. | PATRICK KOVARIK / AFP
Le Conseil national du Parti socialiste (PS) a approuvé dimanche 2 octobre à l’unanimité les modalités de la primaire des 22 et 29 janvier qu’il organise avec ses partenaires de la Belle Alliance populaire (Front démocrate, Ecologistes!), ouvrant la voie à une probable entrée en lice d’Arnaud Montebourg.
Le « parlement » du PS, qui avait décidé le 18 juin d’organiser cette primaire, a précisé plusieurs points jusqu’alors laissés dans le flou.
Parrainages. Le PS a décidé de reprendre les conditions de parrainage de la primaire de 2011 : 5 % des parlementaires PS, ou 5 % des membres titulaires du Conseil national, ou 5 % des maires des villes de plus de 10 000 habitants répartis dans dix départements et quatre régions, ou 5 % des conseillers régionaux et départementaux de dix départements et quatre régions.
Bureaux de vote. Le PS, qui avait ouvert en 2011 quelque 9 400 bureaux de vote, s’est engagé à en déployer cette fois-ci « au moins 8.000 ».
Financement. Le parti s’est engagé à mettre à la disposition des candidat(e)s issus de ses rangs « une dotation de 50 000 euros dans le respect de la législation », « la diffusion des professions de fois à ses militant(e)s », « des locaux au sein du siège ainsi que son service d’ordre ».
Calendrier. La Haute Autorité des primaires citoyennes prendra ses fonctions le 5 octobre, avant le lancement la 17 octobre du site internet de la consultation. Les candidats pourront se déclarer entre le premier et le 15 décembre, avant que ne commence officiellement le 17 décembre la campagne.
Quels candidats ? Marie-Noëlle Lienemann et Benoît Hamon, issus de la gauche du PS – comme M. Montebourg – sont d’ores et déjà candidats, tout comme François de Rugy (Ecologistes!) et Jean-Luc Bennahmias (Front démocrate). Le Parti radical de gauche devrait faire connaître sa décision sur une éventuelle participation en décembre.
Arnaud Montebourg, qui laisse planer le suspens sur sa participation à la primaire depuis son entrée en campagne à Frangy-en-Bresse le 21 août, pourrait dévoiler ses intentions dimanche soir sur TF1.
Quant à François Hollande, ses proches ne doutent pas qu’il sera candidat, comme l’a encore répété dimanche la ministre de l’éducation Najat Vallaud-Belkacem.