Les forces spéciales ont pénétré mardi dans la plus grande ville encore aux mains de l’organisation Etat islamique (EI) et pris position dans le quartier de Gogjali, dans l’est de Mossoul.

Ce lundi, ils étaient des milliers à fuir Bachika, une ville du même district que Mossoul récemment libérée. Alors que les forces irakiennes et les peshmergas kurdes continuent leur progression, ces habitants prennent la route, par crainte de représailles de l’EI.

« Nous avons quitté le village, je suis passé de maison en maison jusqu’à ce que nous puissions nous échapper, raconte un homme. La situation était difficile, il n’y avait rien, ni électricité, ni eau. Notre vie était très difficile. »

Bravant une tempête de sable, plus d’un millier de personnes fuyant le conflit en Irak ont trouvé refuge ces derniers jours dans le camp d’Al-Hol, côté syrien, tout près de la frontière. Parmi eux, beaucoup de femmes et d’enfants. L’Unicef a commencé à acheminer de l’eau, des rations alimentaires et des kits d’hygiène. Mais beaucoup sont encore bloqués côté irakien.