Vingt-deux rebelles pro-turcs ont été blessés lors d’une attaque chimique menée par le groupe Etat islamique dans le nord de la Syrie, où l’opposition soutenue par Ankara combat les djihadistes, indique l’armée turque, dimanche 27 novembre.

C’est la première fois que la Turquie, dont les troupes combattent depuis fin août dans le nord de la Syrie l’EI mais également les rebelles kurdes syriens, accuse les djihadistes d’avoir recours aux armes chimiques.

Les rebelles syriens soutenus par des militaires turcs ont déjà pu reprendre aux djihadistes les localités de Jarablous et Al-Rai et progressent vers Al-Bab.

L’OIAC accuse l’EI de recourir aux armes chimique

Selon l’armée, l’attaque s’est produite dans la région du village de Khaliliya, à l’est d’Al-Rai, où les rebelles soutenus par des forces spéciales et l’aviation turques tentent de déloger les djihadistes de la zone frontalière. L’armée n’a pas précisé quel type de gaz toxique avait été utilisé.

Les rebelles blessés ont été acheminés en Turquie par des équipes de l’agence du gouvernement turc en charge des situations d’urgence (AFAD) et ont été admis à l’hôpital de la ville frontalière de Kilis, selon les médias turcs.

L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) avait accusé le groupe EI d’avoir eu recours aux armes chimiques et estimé que l’organisation pourrait avoir fabriqué elle-même du gaz moutarde.