DON EMMERT / AFP

Comme il l’avait déjà fait cette semaine après l’annonce d’un prochain rapport sur les piratages informatiques menés pendant la campagne présidentielle, Donald Trump a répété qu’il ne croyait pas que la Russie était responsable, parlant d’accusations « ridicules ».

« Ils ne savent pas si c’est la Russie ou la Chine ou quelqu’un d’autre. Ça peut être quelqu’un dans son lit quelque part. Ils n’en ont aucune idée. Personnellement, ça pourrait être la Russie. Je ne le crois vraiment pas. Mais qui sait. Je ne le sais pas non plus. Ils ne savent pas et je ne le sais pas », a-t-il ajouté sur la chaîne Fox. Ce « ils » fait référence à plusieurs agences du renseignement américaines qui soupçonnent les Russes d’être impliqués dans des piratages informatiques :

D’après le prochain président américain, « ce sont les démocrates qui rendent ça public parce qu’ils ont subi une des plus grandes défaites de l’histoire politique de ce pays ». Selon Eric Schultz, le porte-parole adjoint de la Maison Blanche, la démarche de commander un rapport n’a pas pour objectif de remettre en question le résultat de l’élection du 8 novembre mais bien d’y voir plus clair sur les récents piratages, y compris ceux attribués à la Chine en 2008.

Selon les sources du Washington Post, des individus « liés » au Kremlin ont fourni à WikiLeaks des e-mails piratés sur les comptes de l’ancien directeur de campagne de la candidate démocrate Hillary Clinton, John Podesta, et du Parti démocrate, entre autres. « Il y a un consensus au sein de la communauté du renseignement pour estimer que l’objectif était de favoriser un candidat aux dépens d’un autre », assure une source anonyme au quotidien.