Le 7 décembre 2016 dans un camp de réfugiés à Maiduguri dans le nord-est du Nigeria. | STEFAN HEUNIS / AFP

Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) tire la sonnette d’alarme sur la situation humanitaire dans le nord-est du Nigeria. L’organisme estime qu’en 2017 près d’un demi-million d’enfants pourraient être frappés par la famine. Près de 80 000 mourront s’ils ne reçoivent pas d’aide. « Une crise peut devenir une catastrophe », insiste le président-directeur-général du Fonds, Anthony Lake.

Dans une déclaration faite mardi 13 décembre, le responsable précise que ce nombre de 400 000 enfants menacés n’est qu’une toute petite fraction de la souffrance endurée par les 2,6 millions de réfugiés dans cette région, en proie à l’insurrection du groupe islamiste Boko Haram. En sept ans, plus de 20 000 personnes ont été tuées par les membres de cette secte.

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Les propos de M. Lake interviennent quelques jours après que le président nigérian Muhammadu Buhari a accusé les agences internationales d’aide humanitaire d’exagérer la crise dans son pays dans le but d’obtenir des dons.