Capture d’écran faite le 7 novembre 2001 montrant le fils d’Oussama Ben Laden. | HANDOUT / AFP

Le fils préféré d’Oussama Ben Laden, que ce dernier voulait désigner comme héritier à la tête d’Al-Qaida, a été placé par les Etats-Unis sur leur liste noire de « terroristes internationaux » jeudi 5 janvier. Cette décision a pour conséquence de geler tous les éventuels avoirs, biens et comptes détenus par Hamza Ben Laden dans le pays. Aucun Américain n’est plus autorisé à commercer avec le jeune homme d’une vingtaine d’années.

Le département d’Etat américain a pris cette décision après qu’Al-Qaida eut annoncé, en août 2015, que le jeune homme faisait dorénavant partie du groupe djihadiste. Ce dernier avait lui-même menacé les Etats-Unis et leurs ressortissants dans un message audio diffusé en juillet. Il avait exhorté alors des « tribus basées en Arabie saoudite à s’unir avec Al-Qaida au Yémen pour mener la guerre contre le royaume saoudien ».

Il écrivait à son père son désir de combattre

La procédure administrative américaine impose alors des « sanctions » financières et juridiques sur des ressortissants étrangers « dont on a déterminé qu’ils ont perpétré des actes de terrorisme ou qu’ils représentent un risque grave d’en commettre », selon le département d’Etat.

Brûlant de devenir djihadiste, Hamza Ben Laden écrivait à son père, reclus au Pakistan avant qu’il soit tué par un commando américain en mai 2011, pour l’assurer de sa volonté de rejoindre le combat, selon des documents déclassifiés de la CIA.