Le frondeur Benoît Hamon est arrivé en tête du premier tour de la primaire de la gauche, dimanche 22 janvier, avec cinq points de plus que l’ex-premier ministre Manuel Valls, qui arrive en deuxième position. Le second tour promet donc de mettre sur le devant de la scène les lignes de fracture du Parti socialiste et deux gauches que tout ou presque oppose. Un débat déjà dépassé qui fragilisera le candidat qui sera désigné dimanche prochain ? Réponse avec Nicolas Chapuis, journaliste et coresponsable du service Politique au Monde.