Le candidat Les Républicains a donné une conférence de presse surprise, mercredi 1er mars, depuis son QG de campagne. Il a affirmé aller jusqu’au bout de la présidentielle et ce, malgré sa convocation par les juges, le 15 mars, le visant lui et sa femme, en vue d’une mise en examen dans l’affaire des emplois présumés fictifs de son épouse et de ses enfants.

Tout son camp était présent mais le doute demeure : après la démission de Bruno Le Maire de l’équipe de campagne, d’autres départs vont-ils suivre ? Parviendra-t-il à rattraper l’écart qui le sépare désormais d’Emmanuel Macron et de Marine Le Pen dans les sondages ? Enfin, dans ce début de campagne totalement inédit, le débat politique va-t-il enfin avoir lieu, s’interroge Gérard Courtois, éditorialiste politique.