L’identité de Kim Jong-nam confirmée par comparaison d’ADN
L’identité de Kim Jong-nam confirmée par comparaison d’ADN
Le Monde.fr avec AFP
Un échantillon ADN d’un enfant de Kim Jong-nam a permis de confirmer l’identité du demi-frère du leader coréen, Kim Jong-un, assassiné en Malaisie le 13 février.
Plus d’un mois après l’assassinat de Kim Jong-nam à Kuala Lumpur, l’identité du défunt a pu être confirmée « sur la base d’un échantillon obtenu de son enfant », a annoncé, mercredi 15 mars, le vice-premier ministre malaisien, Ahmad Zahid Hamidi.
Les autorités malaisiennes avaient officiellement confirmé son identité vendredi mais refusé de dire si elles avaient reçu un échantillon ADN d’un membre de la famille de la victime.
Kim Jong-nam a été assassiné le 13 février à l’aéroport de Kuala Lumpur, la capitale malaisienne, où il s’apprêtait à prendre l’avion pour Macao, dans le sud de la Chine. Il y vivait avec sa famille sous protection de la Chine.
Les agences de renseignement de Corée du Sud et des Etats-Unis estiment que sa mort par empoisonnement présumé a été le fait d’agents de Pyongyang. La Corée du Nord a annoncé qu’elle rejetterait « catégoriquement » les conclusions de l’autopsie pratiquée sur son corps.
La vidéo du fils, Kim Han-sol
Le 8 mars, un homme de 21 ans affirmant être le fils de Kim Jong-nam apparaissait dans une vidéo mise en ligne par une organisation appelée Cheollima Civic Defense (CCD). « Mon père a été assassiné il y a quelques jours », y affirmait l’homme, montrant son passeport et se présentant comme « Kim Han-sol, de Corée du Nord, de la famille des Kim ». « Je suis maintenant avec ma mère et ma sœur », ajoutait-il.
L’épouse et les enfants de Kim Jong-nam ont volontairement disparu après l’assassinat, dans la crainte que Kim Han-sol puisse être le prochain visé. Le devenir du jeune homme et de sa famille restait un mystère la semaine dernière. Peu après la mort de Kim Jong-nam, des rumeurs avaient circulé sur la venue de Kim Han-sol en Malaisie pour l’identification du corps. La police les avait démenties.
Les enquêteurs malaisiens recherchent sept Nord-Coréens, dont quatre ont quitté le pays pour Pyongyang le jour du crime. Seules deux femmes ont été inculpées. Siti Aisyah, une Indonésienne de 25 ans, et Doan Thi Huong, une Vietnamienne de 28 ans. Elles affirment avoir été dupées et avoir cru participer à un gag vidéo.
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Durée : 02:58