Comprendre la situation en Guyane en 3 minutes
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Les 500 Frères contre la délinquance, en pointe dans le mouvement de grève en Guyane participeront aux négociations avec les deux ministres attendus sur place mercredi 29 mars. « On va s’asseoir à la table des négociations. Nous ne sommes pas des dictateurs. Nous allons écouter ce qui va se dire », a déclaré José Achille, un représentant de ce collectif, constitué, en réalité, d’une bonne centaine de personnes sur Guyane 1re.

Au lendemain de manifestations massives, la ministre des outre-mer, Ericka Bareigts, et son homologue de l’intérieur, Matthias Fekl, sont attendus en Guyane vers 18 heures (23 heures à Paris), avec l’espoir de trouver une issue à la crise paralysant ce territoire depuis une semaine. Des porte-parole des grévistes avaient auparavant affirmé qu’ils refusaient de recevoir Mme Bareigts, qui « n’a pas trouvé utile de venir rapidement pour éteindre l’incendie ».

Dixième jour de grève

Le collectif des 500 Frères est né après le meurtre, le 11 février, d’un habitant de Cayenne, alors qu’il tentait de résister au vol de son portable. Très populaires sur les barrages, ses membres mènent des actions, cagoulés. A Cayenne, le collectif a ainsi incité fermement commerçants, mairie et banques à fermer leurs portes jeudi dans le cadre d’une opération « journée morte ».

Au 10jour de grève, les établissements scolaires étaient toujours fermés mercredi en Guyane.