Législatives : la République en marche publie une liste étoffée de 511 candidats
Législatives : la République en marche publie une liste étoffée de 511 candidats
Le Monde.fr avec Reuters
Le mouvement d’Emmanuel Macron a publié lundi soir une liste complétée de candidats pour les élections législatives de juin, parmi lesquels environ 80 centristes du MoDem.
Emmanuel Macron avec Jean-Paul Delevoye à sa droite et Richard Ferrand à sa gauche, le 10 mai 2017, à Lannion. | DAMIEN MEYER / AFP
Le mouvement d’Emmanuel Macron, la République en marche (REM), a publié lundi 15 mai au soir une liste complétée de 511 candidats pour les élections législatives de juin. Cette nouvelle liste comprend 83 noms de plus que la liste initiale publiée le 11 mai.
La nouvelle liste inclut notamment les noms de nouveaux candidats issus du MoDem, le parti de François Bayrou. Numéro deux du parti centriste, la députée européenne Marielle de Sarnez se voit ainsi investie à Paris, tout comme Marc Fesneau, secrétaire général du parti, dans le Loir-et-Cher.
Jeudi 11 mai au soir, le président du MoDem avait fait savoir que la liste initiale publiée par la REM n’avait « pas son assentiment », avant d’annoncer vendredi qu’un projet d’accord « solide et équilibré » avait finalement été trouvé.
La liste comprend 255 candidatures féminines et 256 candidatures masculines. Selon En marche !, la dernière vague d’annonce « interviendra d’ici le milieu de la semaine ».
Encore 66 circonscriptions à régler
Selon le député socialiste Jean Launay, membre de la commission d’investiture, « une bonne moitié » des nouveaux noms ont été proposés par le MoDem, ce qui porte à environ 80 le nombre total de candidats du parti centriste.
Il reste le cas de 66 circonscriptions à régler, dont une trentaine sont gelées pour des candidats ou des personnalités de droite ou de gauche « qui ont manifesté leur soutien au projet du président de la République », a précisé le président de la commission, Jean-Paul Delevoye.
La commission se réunit une nouvelle fois mardi et pourrait décider de ne pas investir de candidats REM dans tout ou partie de ces circonscriptions, face à ces personnalités, comme cela a été décidé dans celle de l’ancien premier ministre Manuel Valls.
La majeure partie de la trentaine de circonscriptions restantes concernent les départements d’outre-mer.