Un démineur s’apprête à entrer dans l’appartement qui a servi à une prise d’otage, lundi 5 juin, à Melbourne. | MAL FAIRCLOUGH / AFP

L’organisation Etat islamique a revendiqué la prise d’otage de Melbourne de lundi 5 juin, à l’issue de laquelle le preneur d’otage a été abattu par la police antiterroriste australienne. « L’exécutant de l’attaque de Melbourne en Australie est un soldat de l’Etat islamique qui a mené à bien cette opération en réponse aux appels à viser les citoyens des pays membres de la coalition » internationale en Syrie, a affirmé mardi l’agence de propagande de l’EI, Aamaq.

Quelques heures après cette revendication, la police australienne a confirmé qu’elle traitait les faits comme un « événement terroriste ». L’agresseur s’était retranché dans un appartement-hôtel avec une otage. Lorsqu’il est sorti des lieux en tirant, les policiers l’ont tué. Si la femme est sortie indemne de la fusillade, trois policiers ont été blessés sans que leurs jours ne soient en danger, a précisé la police de l’Etat de Victoria.

Quatre attentats

Les policiers étaient intervenus après avoir été informés d’une explosion dans l’appartement. En arrivant sur place, ils avaient découvert dans l’entrée de l’immeuble le corps d’un homme, toujours non identifié mardi aux premières heures de la journée. L’homme retrouvé mort présentait « une blessure par balle », a précisé la police de l’Etat.

Les autorités australiennes craignaient de nouvelles attaques djihadistes après les quatre attentats, dont le meurtre d’un policier à Sydney par un adolescent de 15 ans, qui ont visé le pays ces dernières années.

Selon elles, 12 attaques ont été déjouées et 61 personnes inculpées depuis que le niveau d’alerte a été relevé en septembre 2014.