Ségolène Royal, future ambassadrice pour les pôles arctique et antarctique
Ségolène Royal, future ambassadrice pour les pôles arctique et antarctique
Le Monde.fr avec AFP
L’ancienne ministre de l’écologie a annoncé sa mission, liée à la lutte contre le réchauffement climatique.
L’ancienne ministre de l’environnement Ségolène Royal, à l’hôtel Matignon à Paris, le 18 février 2016. | KENZO TRIBOUILLARD/AFP
L’ancienne ministre de l’écologie Ségolène Royal a annoncé mercredi 5 juillet qu’elle allait être nommée ambassadrice de France chargée des négociations internationales pour les pôles arctique et antarctique. Ce poste était précédemment occupé par Michel Rocard, de 2009 jusqu’à sa mort, en 2016.
« C’est ce qu’on m’a proposé et c’est ce que j’ai accepté », a déclaré Mme Royal lors de l’émission « Questions d’info » LCP - France info - Le Monde - AFP. « C’est une très belle mission », a ajouté l’ex-présidente de la COP21, précisant que la nomination interviendra, « je pense, au conseil des ministres de la semaine prochaine ».
Recul de la banquise
« L’impact du réchauffement climatique se voit massivement aux pôles, a souligné Mme Royal. La banquise a reculé de plusieurs kilomètres en quelques dizaines d’années. Ces masses d’eau douce, qui ont été conservées pendant des centaines de milliers d’années, tout d’un coup fondent, se répandent à l’échelle planétaire et ensuite suscitent la montée du niveau de la mer, mais aussi des perturbations sur la biodiversité absolument considérables. »
Autre grand sujet, « la fonte des glaces [qui] va permettre malheureusement d’accéder à des ressources souterraines, y compris des énergies fossiles, qui n’étaient pas atteignables jusqu’à présent. Cela suscite les convoitises des Etats riverains », a expliqué l’ancienne candidate socialiste à la présidentielle de 2007.
Mme Royal, qui après la COP21 avait œuvré à encourager les ratifications de l’accord de Paris, a monté une association, « Manifeste pour une justice climatique ». Elle avait déposé sa candidature à la direction du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), attribuée finalement à l’Allemand Achim Steiner.