L’application FaceApp, à nouveau accusée de racisme, renonce à certains filtres
L’application FaceApp, à nouveau accusée de racisme, renonce à certains filtres
Ses nouveaux filtres, qui permettaient de changer l’apparence des utilisateurs pour les rendre caucasiens, asiatiques, indiens ou noirs, lui a valu de nombreuses critiques.
Depuis son lancement, en janvier, l’application à succès FaceApp a déjà été à l’origine de plusieurs polémiques. Cette application modifie avec ses filtres le visage de ses utilisateurs pour les vieillir, les rajeunir, les faire sourire ou les transformer en homme ou en femme. Mais de nouveaux filtres, lancés mercredi 9 août, lui ont valu sur les réseaux sociaux des accusations de racisme : ils permettaient de changer l’apparence de ses utilisateurs pour les rendre caucasiens, asiatiques, indiens ou noirs.
Wow... FaceApp really setting the bar for racist AR with its awful new update that includes Black, Indian and Asian… https://t.co/SnNG9mwcUm
— lucasmtny (@Lucas Matney)
« Wow, FaceApp place vraiment la barre de la réalité augmentée raciste très haut avec cette horrible mise à jour. »
Un filtre « sexy » blanchissait la peau des Noirs
L’entreprise s’est dans un premier temps défendue, assurant dans un communiqué transmis au site spécialisé The Verge que ces filtres « n’avaient aucune connotation positive ou négative ». Quelques heures plus tard elle a pourtant finalement décidé de les retirer.
Ce n’est pas la première fois que cette application est accusée de racisme. En avril, ses utilisateurs s’étaient rendu compte qu’un filtre censé les rendre « sexy » blanchissait la peau des Noirs. Le fondateur de FaceApp, Yaroslav Goncharov, avait reconnu le problème et présenté ses excuses.
Le filtre « sexy » de FaceApp a blanchi la peau du comédien Idris Elba sur cette photo. / JESSICA LEA / DFID / CC BY 2.0
L’application Snapchat a elle aussi été plusieurs fois épinglée, notamment pour un filtre Bob Marley et un autre donnant des traits asiatiques caricaturaux à ses utilisateurs.