C’est le dernier projet imaginé par Steve Jobs, le cofondateur d’Apple, avant de mourir. Un siège à la démesure de la marque à la pomme. Depuis quatre ans, des travaux titanesques ont commencé près de la ville de Cupertino, en Californie, pour donner vie à l’Apple Park, déjà surnommé le « Ring » (l’anneau).

Ce bâtiment est d’une taille gigantesque : 1,5 km de circonférence avec des façades recouvertes de 3 000 panneaux de verre. Le projet se veut écologique. Il sera autosuffisant en énergie et doté de 80 % d’espaces verts. Et, comme pour toute entreprise high-tech, il proposera une multitude de services pour le bien-être de ses salariés.

Mais ce projet soulève des critiques. Des voisins d’abord, excédés par les quatre années de chantier. Certains mettent également en avant ce projet de ville à l’extérieur de la ville, qui risque de faire bondir les prix de l’immobilier. Le site devrait ouvrir ses portes à la fin de l’année 2017, pour accueillir les 12 000 salariés du groupe. Et Apple devrait profiter de la présentation de son nouvel iPhone pour dévoiler son siège au grand public.