Hope Hicks, une proche de Trump, directrice de la communication de la Maison Blanche
Hope Hicks, une proche de Trump, directrice de la communication de la Maison Blanche
Le Monde.fr avec AFP
Le poste de directeur de la communication, traditionnellement moins exposé que celui de porte-parole, s’est révélé instable ces derniers mois.
Agée de 28 ans, elle a travaillé pour la Trump Organization et fut l’une des premières à rejoindre la campagne présidentielle de l’homme d’affaires. / Andrew Harnik / AP
Elle est la troisième personne à occuper officiellement ce poste instable. Hope Hicks, une proche de Donald Trump, a été confirmée comme directrice de la communication de la Maison Blanche, ont annoncé l’Agence France-Presse et Politico, mardi 12 septembre. Elle occupait ce poste par intérim depuis plusieurs semaines, et a été confirmée dans ses fonctions de manière permanente.
Agée de 28 ans, égérie de campagnes publicitaires dans son adolescence, Hope Hicks a d’abord travaillé dans les relations publiques, débutant au sein de la firme new-yorkaise Hiltzik Strategies, qui avait parmi ses clients la Trump Organization. Embauchée par Ivanka Trump pour l’aider à promouvoir la marque de cette dernière, c’est à ce moment-là que Donald Trump, en campagne, lui a demandé de le rejoindre.
Elle succédera à Anthony Scaramucci et à Mike Dubke. Le poste de directeur de la communication est traditionnellement moins exposé que celui de porte-parole, qui est le véritable visage au quotidien de l’exécutif américain. Depuis le départ de Sean Spicer, en juillet, ce dernier est occupé par Sarah Huckabee Sanders, 34 ans.
Remplaçante d’Anthony Scaramucci
Proche du président, Hope Hicks aura une tâche difficile dans une Maison Blanche où la communication est rythmée par les tweets — au style et au ton très personnels — de l’occupant du bureau Ovale.
Son prédécesseur, M. Scaramucci, n’aura fait qu’un passage éclair de dix jours à la Maison Blanche. Surnommé « The Mooch », ce financier new-yorkais était arrivé à Washington à la fin de juillet pour remettre de l’ordre dans une communication présidentielle chaotique et pour colmater les fuites dans la presse.
Ironie cruelle pour un communicant, c’est un entretien avec un journaliste du New Yorker dans lequel il s’était « lâché » — avec une rare vulgarité — sur plusieurs conseillers de M. Trump, Steve Bannon en tête, qui a précipité sa chute.