A la tribune de l’ONU, Trump promet de faire passer « l’Amérique d’abord »
A la tribune de l’ONU, Trump promet de faire passer « l’Amérique d’abord »
Alors que les tensions ont continué à monter entre les Etats-Unis et la Corée du Nord, le président américain a de nouveau menacé Pyongyang.
Le président des Etats-Unis, Donald Trump, a promis de « choisir l’Amérique d’abord, tout comme vous devez faire passer vos pays en premier », lors de son premier discours officiel devant l’assemblée générale de l’organisation des nations unies, mardi 19 septembre.
M. Trump a commencé par vanter ses réussites en tant que chef d’Etat et les succès de son pays, avant de détailler, devant l’assemblée générale, les « trois piliers » qui garantissent selon lui la paix dans le monde et la stabilité de chaque pays : « souveraineté, sécurité et prospérité ».
Cette « souveraineté », il l’a justement défendue à la tribune de l’ONU. « L’Etat nation demeure le meilleur appareil pour améliorer la condition des peuples », a-t-il déclaré. « Mais améliorer la vie de nos concitoyens nécessite aussi de travailler ensemble en harmonie », a-t-il ajouté, « les Etats-Unis seront toujours un grand ami du monde, et particulièrement de ses alliés. » « Mais nous ne pouvons plus être abusés, ou signer des partenariats à sens unique, où les Etats-Unis ne gagnent rien », a-t-il prévenu.
Nouvelles menaces contre la Corée du Nord
Donald Trump a également mis en garde contre « les dangers » qui menacent la communauté internationale :
« Les terroristes et les extrémistes se sont rassemblés, renforcés et étendus à toutes les régions du globe, et des Etats voyous représentés ici soutiennent le terrorisme et menacent d’autres nations, ainsi que leur propre peuple, avec les armes les plus destructrices que l’humanité n’ait jamais connu. »
Alors que les tensions ont continué à monter entre les Etats-Unis et la Corée du Nord, le président américain a de nouveau menacé Pyongyang et appelé le régime à ne pas encourager d’escalade. « Les Etats-Unis ont une grande force et une grande patience, a-t-il déclaré, mais si nous sommes forcés de nous défendre ou de défendre nos alliés, nous n’aurons d’autre choix que de détruire complètement la Corée du Nord. » « Esperons que ça ne sera pas nécessaire, c’est à ça que servent les Nations unies », a-t-il ajouté.