Sois glabre ou ne pédale pas, le port de la barbe interdit dans une équipe cycliste
Sois glabre ou ne pédale pas, le port de la barbe interdit dans une équipe cycliste
Le Monde.fr avec AFP
Le directeur sportif de l’équipe belge Sport Vlaanderen a fixé cette règle capillaire à ses coureurs « pour des raisons esthétiques ».
S’il faisait partie de l’équipe Sport Vlaanderen, l’Allemand Simon Geschke serait contraint à raser sa barbe. / Peter Dejong / AP
« Nous sommes une équipe cycliste, avec des coureurs. Pas des pilotes de motocross ou des joueurs de rugby. » Les sports concernés apprécieront la tirade de Walter Planckaert, le directeur sportif de l’équipe cycliste belge Sport Vlaanderen, qui a annoncé vendredi 22 septembre qu’il interdisait le port de la barbe à ses coureurs « pour des raisons esthétiques ».
« Je prends cette mesure pour l’élégance du cyclisme, la morve et les restes de nourriture dans la barbe d’un coureur en pleine course, c’est sale », a précisé le directeur sportif belge dans les colonnes du journal Het Nieuwsblad, ajoutant que tout coureur contrevenant à ces règles devrait se chercher une nouvelle équipe.
Equipe pro-continentale, l’équivalent de la seconde division au cyclisme, Sport Vlaanderen repère les meilleurs jeunes coureurs flamands et leur offre un premier contrat chez les pros. Elle a récemment fait émerger Oliver Naesen (AG2R-La Mondiale), Edward Theuns (Trek-Segafredo), Victor Campenaerts (Lotto-Jumbo) ou encore Yves Lampaert (Quickstep Floor).
S’il admet pouvoir vivre avec des barbes de quelques jours entretenues, comme celles qu’arborent Philippe Gilbert ou Greg Van Avermaet, Walter Planckaert refuse les vraies barbes entretenues et fournies, assez rares dans le peloton, mais portées, par exemple par l’Allemand Simon Geschke.