Etat d’urgence au Costa Rica après des pluies torrentielles
Etat d’urgence au Costa Rica après des pluies torrentielles
Le Monde.fr avec AFP
Le gouvernement a pris cette décision après que six personnes sont mortes dans la tempête tropicale Nate. Celle-ci pourrait se transformer en ouragan à l’approche des Etats-Unis.
Des habitants observent une route endommagée par les pluies torrentielles de la tempête Nate qui frappe le Costa Rica, à El Llano de Alajuelita, le 5 octobre 2017. / JUAN CARLOS ULATE / REUTERS
Le gouvernement du Costa Rica a décrété l’état d’urgence, jeudi 5 octobre, alors que la tempête tropicale Nate a déclenché dans le pays des pluies torrentielles. Celles-ci ont fait au moins six morts et quinze disparus.
Ecoles fermées
Une femme de 51 ans et un homme de 36 ans ont été tués par la chute d’un arbre. Un motocycliste de 37 ans a percuté un arbre, selon la police judiciaire. Deux travailleurs agricoles nicaraguayens de 21 et 23 ans et une fillette de 3 ans comptent également au nombre des morts. Plus de 5 000 habitants ont dû abandonner leurs maisons en raison d’inondations ou de risques de glissement de terrain, affirme Ivan Brenes, directeur de la Commission nationale des urgences (CNE).
Lors d’une conférence de presse, le président costaricain, Luis Guillermo Solis, a déclaré avoir décrété « l’urgence nationale » dans l’espoir « que cela permette de gérer plus rapidement l’attention » aux victimes. Les autorités ont ordonné la fermeture des écoles dans tout le pays ainsi que des services publics jugés non essentiels. Les équipes de secours tentent d’atteindre les villages bloqués par les routes coupées.
« Alerte jaune »
La tempête, qui touche une grande partie de l’Amérique centrale, devrait frapper vendredi soir le Mexique puis les Etats-Unis. Elle pourrait alors se transformer en ouragan, selon le Centre national des ouragans américain.
Au Nicaragua, le gouvernement a également ordonné la fermeture des écoles. Le pays est en « alerte jaune » en prévention des possibles effets de la tempête, a déclaré le conseiller présidentiel à l’éducation, Salvador Vanegas. L’alerte jaune a également été décrétée au Guatemala et dans dix départements du Honduras.