Le mont Agung en éruption. / AP

Des milliers de touristes étaient bloqués, vendredi 29 juin, à la suite de la fermeture de l’aéroport international de Bali, en raison d’un épais nuage de cendres dans le ciel provenant d’une éruption volcanique sur l’île, la plus touristique d’Indonésie. Les autorités locales précisent que l’aéroport restera fermé au moins jusqu’à 19 heures vendredi.

Cette situation a entraîné l’annulation de 446 vols domestiques et internationaux au départ et à destination de Bali. Quelque 75 000 passagers sont affectés.

L’éruption du mont Agung, culminant à un peu plus de 3 000 mètres et situé à environ 75 kilomètres des principales destinations touristiques de Kuta et Seminyak, avait déjà entraîné la fermeture de l’aéroport à la fin de 2017.

Dernière éruption en 1963

Le volcan entre régulièrement en éruption depuis qu’il s’est réveillé l’an passé. La menace d’une éruption majeure avait conduit à la fermeture de l’aéroport pendant trois jours en novembre dernier. L’annulation de centaines de vols avait bloqué des milliers de touristes qui viennent du monde entier sur cette île aux plages paradisiaques.

Des dizaines de milliers d’habitants vivant dans un périmètre proche du volcan avaient alors fui leurs maisons et d’autres avaient été évacués sur instruction des autorités. Cette situation avait eu d’importantes répercussions sur l’économie locale, en particulier le très lucratif secteur du tourisme.

La dernière éruption majeure du mont Agung avait fait quelque 1 600 morts en 1963. Environ un milliard de tonnes de débris avaient été rejetés dans l’atmosphère jusqu’à Jakarta, à un millier de kilomètres, provoquant une obscurité qui avait fait baisser la température du globe de 0,3 degré pendant un an.

L’Indonésie, qui compte le plus grand nombre de volcans actifs dans le monde, est située sur la « ceinture de feu du Pacifique », zone de collision de plaques tectoniques théâtre de nombreux séismes et éruptions volcaniques.