Le petit garçon de dix ans souffrant de la rage après avoir été mordu par un chiot au Sri Lanka est mort mardi soir à Lyon, a appris l’Agence France-Presse mercredi 18 octobre. Hors cas exceptionnels, la rage est toujours mortelle une fois que les signes cliniques sont apparus : l’enfant avait présenté les premiers signes neurologiques le 1er octobre.

Originaire du Rhône, le garçon avait été mordu à la mi-août alors qu’il caressait un chiot sur une plage de Dikwella, dans le sud du Sri Lanka. Mais la morsure, considérée comme « banale », n’avait pas inquiété la famille. Il n’avait ainsi pas reçu de traitement prophylactique après exposition, ni sur place ni à son retour en France.

La rage ayant une période d’incubation de vingt à soixante jours en moyenne, le garçonnet n’avait été hospitalisé à Lyon que le 4 octobre, où il avait été placé en réanimation. Lundi, le centre national de référence (CNR) de la rage à l’Institut Pasteur confirmait le diagnostic.

23 précédents depuis 1970

Une soixantaine de personnes, membres de la famille de l’enfant, mais aussi des élèves et des personnels de son école, ont bénéficié d’une vaccination, dont la deuxième phase aura lieu jeudi, selon l’agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes.

Il n’y a plus eu de cas de rage « autochtone » chez l’homme en France métropolitaine depuis 1924. Les seuls cas répertoriés récemment concernent des personnes ayant contracté la maladie à l’étranger : 23 précédents depuis 1970, le dernier remontant à 2014, selon les autorités sanitaires.