Harcèlement sexuel : le ministre de la défense britannique démissionne
Harcèlement sexuel : le ministre de la défense britannique démissionne
Le Monde.fr avec AFP
Michael Fallon a reconnu avoir eu des comportements déplacés par le passé. En début de semaine, il avait présenté ses excuses pour avoir posé sa main sur le genou d’une journaliste au cours d’un dîner.
Alors que les révélations sur des faits de harcèlement sexuel se succèdent, le ministre de la défense britannique, Michael Fallon, a démissionné mercredi 1er novembre, reconnaissant, dans une lettre adressée à la cheffe du gouvernement, s’être mal comporté par le passé.
En début de semaine, il a présenté ses excuses pour avoir posé sa main sur le genou d’une journaliste au cours d’un dîner, lors de la conférence du Parti conservateur, en 2002. Michael Fallon a déclaré à la BBC que son comportement dans le passé n’avait « peut-être pas été à la hauteur ».
Michael Fallon's resignation letter https://t.co/iJJ61QRFXh
— archiebland (@Archie Bland)
« Un certain nombre d’accusations ont été portées ces derniers jours contre des élus, dont je fais partie. Beaucoup de ces accusations sont fausses, mais je réalise que, par le passé, je n’ai pas été à la hauteur des forces armées que j’ai l’honneur de représenter », a-t-il expliqué dans une lettre de démission et au cours d’une déclaration télévisée.
Pluie d’accusations au Royaume-Uni
De nombreuses accusations sont apparues dans la presse britannique récemment, dans la suite de l’affaire Harvey Weinstein à Hollywood, pointant le comportement de certains parlementaires britanniques et élus.
La première ministre, Theresa May, est intervenue, dimanche 29 octobre, demandant la mise en place d’un système plus strict pour sanctionner les éventuelles dérives des députés contre leurs employées.
Selon le Guardian, une liste de 40 parlementaires conservateurs – incluant des ministres – ayant eu un comportement déplacé envers des femmes a commencé à circuler dans le pays, initialement diffusée par le site Guido Fawkes. Certains élus sont notamment accusés d’avoir engagé des contacts physiques non consensuels.