A Gray, plus de 8 000 personnes marchent en mémoire d’Alexia Daval
A Gray, plus de 8 000 personnes marchent en mémoire d’Alexia Daval
Le Monde.fr avec AFP
Le cortège s’est réuni dimanche pour rendre hommage à la jeune joggeuse dont le corps avait été retrouvé dans un sous-bois, en Haute-Saône.
Le mari, le père, la mère et la sœur d’Alexia ont pris la tête de la marche et avançaient en se tenant par la main, portant des roses blanches et rouges. / SEBASTIEN BOZON / AFP
« Plus de 8 000 personnes » étaient réunies, dimanche 5 novembre, à Gray, en Haute-Saône, pour une marche silencieuse à la mémoire d’Alexia Daval, la jeune joggeuse retrouvée assassinée lundi près de cette ville, a annoncé le maire de la commune.
« Selon le comptage de la gendarmerie et de la police municipale, il y a actuellement plus de 8 000 personnes à la marche silencieuse », a déclaré le maire, Christophe Laurençot, à l’Agence France-Presse. Avant le début de l’hommage, un premier comptage faisait état de 3 000 personnes rassemblées sous le hall de départ.
Le mari, le père, la mère et la sœur d’Alexia avançaient en tête de la marche en se tenant par la main, et portaient des roses blanches et rouges. Les proches de la jeune femme suivaient, portant une photo d’Alexia. Les anonymes venus lui rendre hommage ont emboîté le pas dans un silence absolu.
Le cortège doit s’arrêter devant le commerce des parents d’Alexia Daval pour un dépôt de roses. La famille a prévu de s’exprimer à la fin de la marche.
« L’heure est au recueillement », a insisté le maire :
« La police, la gendarmerie et les services techniques de la commune ont tout fait pour pouvoir accueillir toutes ces personnes dans les meilleures conditions et en toute sécurité. »
Conférence de presse lundi
Alexia Daval était partie courir le 28 octobre et son mari, sans nouvelle après plusieurs heures, avait alerté la gendarmerie de leur petite ville de Gray, une commune de 5 000 habitants. Le corps avait été découvert calciné, caché sous des feuillages dans un bois loin du parcours habituellement emprunté pour son jogging.
L’autopsie pratiquée jeudi à Besançon a révélé que la jeune femme a été étranglée, mais selon les premières constatations, elle n’aurait pas été violée.
La procureure de Besançon, Edwige Roux-Morizot, n’a pas confirmé cette information et tiendra une conférence de presse lundi à 11 heures.