Depuis l’indépendance de ses anciennes colonies, la France délivre régulièrement ses messages au continent africain. Emmanuel Macron, en tournée au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Ghana du 28 au 30 novembre, s’est prêté à cet exercice bien français du « discours à l’Afrique ». Un discours de rupture dans les mots, certes, mais la vraie rupture ne serait-elle pas d’arrêter de s’adresser à un continent comme s’il était un département français ?