Radio Nova à l’heure du grand mix digital
Radio Nova à l’heure du grand mix digital
Par Camille Langlade
La radio musicale élargit son offre numérique en proposant un nouveau site internet, assorti d’une application et de trois webradios.
« L’espace n’est pas physique, il est dans les coeurs » | Plus Près De Toi
Durée : 00:56
Nouvelle URL, nouvelle application, nouvelles webradios : la gamme digitale de Radio Nova fait peau neuve. Rachetée au printemps 2016 par le banquier d’affaires Matthieu Pigasse et son groupe Les Nouvelles éditions indépendantes (LNEI), la radio continue sa transformation, sur le volet numérique, jugé « essentiel aujourd’hui », pour son directeur général Bernard Zekri, passé, entre autres, par Actuel, Les Inrocks et Canal+. « Cela faisait partie de nos ambitions, poursuit-il. C’est une manière moderne de faire de la radio, qui offre plus de possibilités. »
Exit Novaplanet.com, c’est du côté de Nova.fr que les auditeurs « novateurs » devront désormais se rendre pour explorer l’univers de la radio. La nouvelle version du site se veut adaptée à toutes les pratiques d’écoute actuelles, en proposant à la fois des playlists, des dossiers, des vidéos mais aussi prochainement des podcasts natifs (des contenus uniquement diffusés sur le web et pas à l’antenne). Autant de formats qui ont pour but de créer un média global. « On a essayé de mettre en avant toutes les possibilités sonores », résume Bernard Zekri.
Un passage obligé
« 95 % de la musique sur Nova n’est pas joué sur les autres radios musicales », affirme le directeur de la radio. Un choix assumé par la station qui a toujours revendiqué son côté « libertaire » et son altérité avec les autres radios musicales dites « commerciales ». Néanmoins, le passage au numérique reste une étape clé dans la fabrique radiophonique d’aujourd’hui à laquelle ne peut se dérober Bernard Zekri : « On doit être au rendez-vous d’une époque qui change ».
Grâce à ces multiples retouches, la radio espère ainsi mieux atteindre ses auditeurs, et plus particulièrement les jeunes. « Les jeunes n’écoutent plus le transistor. L’outil le plus fréquent pour écouter la radio est devenu le mobile », observe Bernard Zekri. D’où la nécessité d’embrasser de nouveaux formats digitaux. Le site web et l’application s’enrichissent notamment de trois webradios : Nova Vintage, Nova la nuit et Nova v.f. Trois flux musicaux auxquels viennent s’ajouter ceux des stations locales de Bordeaux et de Lyon, également disponible à l’écoute.
D’autres mutations sont également à prévoir. « Nous avons plein d’idées », assure Bernard Zekri. Parmi les projets dans les cartons de la radio, des documentaires sonores, mais aussi la création d’une future chaîne TV, qui se démarquerait des chaînes TV musicales actuelles. « C’est une question de mois », promet le directeur de la radio.