Le président du Parti social-démocrate d’Allemagne (SPD), Martin Schulz, après une conférence de presse à Berlin, en Allemagne, le 27 novembre 2017. / KAY NIETFELD / AP

La direction du Sozialdemokratische Partei Deutschlands (SPD – Parti social-démocrate d’Allemagne) a déclaré soutenir à l’unanimité la proposition d’engager des négociations avec les conservateurs allemands sur la formation d’une grande coalition de gouvernement, a annoncé lundi 4 décembre un haut responsable du parti.

Dans un document, le SPD mentionne parmi ses exigences de premier plan une harmonisation de l’impôt sur les sociétés au niveau européen et une hausse des impôts pour les plus hauts salaires. Il préconise d’autre part une « politique ambitieuse en matière de climat », et une augmentation du budget de l’éducation, des fonds alloués à l’Internet haut débit ou encore pour les infrastructures routières et le logement.

En attente du congrès

L’annonce d’un « feu vert » du SPD à une alliance avec Angela Merkel avait d’abord été démentie le 2 décembre par son président, Martin Schulz. Les deux dirigeants s’étaient rencontrés, la veille au soir, avec Horst Seehofer, le chef de la CSU (Union chrétienne-sociale de Bavière), l’allié bavarois de la CDU (Union chrétienne-démocrate) de la chancelière, Angela Merkel, pour plus de deux heures d’entretien avec le président de la République, Frank-Walter Steinmeier.

Le 24 novembre, il avait fallu huit heures de débats, pour que la direction du SPD déclare que le parti n’était plus « fermé à la discussion » avec la CDU-CSU. Rien ne sera arrêté avant le congrès du parti, prévu du 7 au 9 décembre à Berlin.