Le délégué général du parti, Christophe Castaner, lui avait apporté son soutien. / JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP

Rayan Nezzar, un des porte-parole de La République en marche, a annoncé lundi 8 janvier qu’il démissionnait de cette fonction, après avoir été mis en cause pour d’anciens tweets injurieux envers des personnalités politiques.

« Ces derniers jours, des tweets que j’ai publiés entre 2011 et 2013 lorsque j’étais étudiant à Sciences Po ont suscité une vive polémique, mais aussi des déceptions », écrit M. Nezzar dans un communiqué, publié sur Twitter.

« Afin de préserver notre mouvement, mais aussi mes proches, j’ai indiqué à Christophe Castaner ma décision de démissionner de mes fonctions », a finalement annoncé lundi soir M. Nezzar, qui assure ne pas « minimiser la portée » de ces anciens tweets.

Dans certains de ces tweets, depuis effacés, M. Nezzar injuriait des personnalités comme Valérie Pécresse, Alain Juppé ou Jean-François Copé. M. Nezzar, professeur d’économie à l’université Paris-Dauphine, avait depuis exprimé ses regrets. Le délégué général du parti, Christophe Castaner, lui avait apporté son soutien.

« Je regrette de n’avoir pu montrer l’homme que je suis devenu par mon parcours, par mes valeurs et par mes engagements associatifs, politiques et sociaux », écrit M. Nezzar, dont le compte Twitter dit qu’il a « grandi à Montreuil » (Seine-Saint-Denis), avant de « passer par l’ENA ».