Affaire Dupont de Ligonnès : opération de police dans un monastère du Var, le fugitif reste introuvable
Affaire Dupont de Ligonnès : opération de police dans un monastère du Var, le fugitif reste introuvable
Le Monde.fr avec AFP
L’homme est recherché depuis 2011 pour l’assassinat de sa femme et de ses quatre enfants à Nantes.
Il n’y a, pour l’heure, aucune trace de Xavier Dupont de Ligonnès. / AFP/-
Disparu depuis 2011, Xavier Dupont de Ligonnès était visé par une opération de police mardi 9 janvier dans un monastère de Roquebrune-sur-Argens (Var). Des témoins auraient reconnu l’homme recherché depuis près de sept ans pour l’assassinat de sa femme et de ses quatre enfants à Nantes.
Mais, selon Ouest-France, M. Dupont de Ligonnès n’a pas été retrouvé au cours de cette opération menée mardi matin durant deux heures par les policiers de la police judiciaire de Nantes, assistés de leurs collègues de Toulon.
Derniers signes de vie à Roquebrune-sur-Argens
Xavier Dupont de Ligonnès demeure introuvable depuis la découverte, en avril 2011, des corps de sa femme Agnès et de ses quatre enfants âgés de 13 à 20 ans, enterrés sous la terrasse de leur maison à Nantes. Ils avaient disparu depuis près de trois semaines.
Xavier Dupont de Ligonnès avait été vu pour la dernière fois le 15 avril 2011, quittant à pied un hôtel Formule 1 de la commune varoise de Roquebrune-sur-Argens, avec un étui dans le dos pouvant contenir une carabine. Malgré un mandat d’arrêt international lancé contre lui, il n’a jamais été retrouvé.
« Je suis encore vivant »
En 2015, une journaliste de l’AFP à Nantes avait reçu un courrier signé « Xavier Dupont de Ligonnès » où se trouvait une photo inédite, semblant issue d’un album de famille, et qui paraît être celle des deux fils Dupont de Ligonnès, Arthur et Benoît. Au dos du cliché, à l’encre bleue et en lettres majuscules figuraient ces mots : « Je suis encore vivant. » Puis, en caractères plus petits, cette mention sibylline : « De là jusqu’à cette heure. »
Au printemps 2013, des enquêteurs des polices judiciaires de Nantes et de Toulon, des gendarmes et des pompiers avaient procédé à des fouilles dans le Var, notamment dans le massif des Maures, qui n’avaient rien donné. Un cadavre en état de décomposition avancée avait également été découvert à la fin de juin 2013 à Cogolin (Var), à une vingtaine de kilomètres de l’endroit où M. Ligonnès avait été aperçu, mais la piste avait été écartée.