Edouard Philippe en déplacement à Notre-Dame-des-Landes pour « voir et écouter »
Edouard Philippe en déplacement à Notre-Dame-des-Landes pour « voir et écouter »
Le Monde.fr avec AFP
Le premier ministre a annoncé samedi être présent sur place, il a rencontré le maire de la commune. Cette visite intervient après une semaine de consultation à Matignon sur le projet d’aéroport nantais.
C’est à travers un tweet que le premier ministre, Edouard Philippe, a fait savoir qu’il se trouvait, samedi 13 janvier à Notre-Dame-des-Landes pour « voir et écouter ». Vendredi, M. Philippe a bouclé une semaine de consultation à Matignon sur le projet d’aéroport nantais, avant une décision très sensible attendue d’ici la fin janvier.
Parmi les trois photos publiées avec sont tweet, deux montrent le premier ministre en conversation avec le maire de Notre-Dame-des-Landes, Jean-Paul Naud.
Voir et écouter. À Notre-Dame-des-Landes. https://t.co/bgPMIETKt9
— EPhilippePM (@Edouard Philippe)
Matignon n’avait donné aucune information avant cette visite, qui intervient au lendemain d’une rencontre parisienne entre le Premier ministre et le Syndicat mixte aéroportuaire du Grand Ouest regroupant les élus des vingt collectivités impliquées dans le projet de transfert de l’aéroport de Nantes dans les bocages de Notre-Dame-des-Landes.
« Discussion riche et apaisée », avait-il écrit sur Twitter, après cette réunion en compagnie de son ministre de la transition écologique, Nicolas Hulot.
Deux options « envisageables »
M. Naud est opposé au projet d’aéroport, et plaide en faveur d’une « zone d’agriculture protégée », comme il l’a notamment expliqué au Télégramme de Brest. Depuis le 4 janvier M. Philippe a rencontré les grands élus de Loire-Atlantique, d’Ille-et-Vilaine, du Morbihan, du Maine-et-Loire, de Mayenne et de Vendée pour entendre leurs positions une dernière fois.
Un rapport de trois médiateurs nommés par le premier ministre avait conclu que la construction de Notre-Dame-des-Landes et l’agrandissement de l’actuel aéroport de Nantes-Atlantique étaient deux options « raisonnablement envisageables », remettant ainsi en selle la seconde possibilité, longtemps écartée sous le quinquennat Hollande.
Seule certitude pour l’heure : le gouvernement compte évacuer le site, que des militants écologistes et anticapitalistes occupent depuis 2009 sous le nom de « zone à défendre » (ZAD).