Les mesures vont prendre pour cibles plus de 50 « navires, compagnies maritimes et entreprises commerciales qui aident la Corée du Nord à échapper aux sanctions ». / AP

Quelques heures après l’arrivée à Séoul de sa fille et conseillère, Ivanka Trump, qui doit assister dimanche à la cérémonie de clôture des Jeux olympiques d’hiver de Pyeongchang, le président américain, Donald Trump, devait annoncer, vendredi 23 février, de nouvelles sanctions contre la Corée du Nord.

« Aujourd’hui, j’annonce que nous lançons les plus importantes sanctions jamais infligées au régime nord-coréen », devrait déclarer M. Trump dans un discours dont des extraits ont été diffusés à l’avance par la Maison Blanche.

Le département du Trésor, poursuit-il, va prendre des mesures pour réduire encore plus les sources de revenus et d’hydrocarbures utilisées par la Corée du Nord pour financer son programme nucléaire et pour approvisionner son armée. Ces mesures cibleront plus de cinquante « navires, compagnies maritimes et entreprises commerciales qui aident la Corée du Nord à échapper aux sanctions ».

Série de sanctions de l’ONU

Le Conseil de sécurité de l’ONU a multiplié ces dernières années les trains de sanctions pour contraindre Pyongyang à renoncer à ses programmes nucléaire et balistique.

En 2017, le Conseil de sécurité a infligé à l’unanimité trois séries de sanctions économiques à la Corée du Nord, toutes plus fortes les unes que les autres : le 5 août (fer, charbon, pêche…) ; le 11 septembre (textile, limitation de livraisons de pétrole) ; et le 22 décembre (produits pétroliers raffinés notamment). A la fin de 2017, M. Trump a accusé la Chine de livrer du pétrole à la Corée du Nord malgré les sanctions, une affirmation catégoriquement rejetée par Pékin.

Pyongyang enverra dimanche à la cérémonie de clôture des JO une délégation officielle de huit membres emmenée par le général Kim Yong-chol. La Maison Blanche a fait savoir qu’aucune rencontre entre émissaires américains et nord-coréens n’était prévue.