Piétonnisation des voies sur berge : Pécresse propose une rencontre à Hidalgo
Piétonnisation des voies sur berge : Pécresse propose une rencontre à Hidalgo
Le Monde.fr avec AFP
« Il faut qu’elle envisage les scénarios et les mesures compensatoires que nous demandons depuis un an et demi », explique la présidente LR de la région Ile-de-France.
Valérie Pécresse, le 21 janvier 2016. / JACQUES DEMARTHON/AFP
La présidente Les Républicains de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, propose à la maire Parti socialiste de Paris Anne Hidalgo « une rencontre, dans un esprit de co-construction » après l’annulation par la justice de la piétonnisation des voies sur berge dans le centre de la capitale, dans un entretien au Journal du dimanche daté du 25 février.
« Ma priorité est de lutter contre la pollution et contre les embouteillages parisiens. Il faut donc reprendre la question depuis le début. Je propose à Anne Hidalgo une rencontre pour en discuter, dans un esprit de co-construction », déclare l’ancienne ministre.
Le tribunal administratif de Paris a annulé mercredi la piétonnisation des voies sur berge dans le centre de la capitale, mesure phare de la maire pour lutter contre la pollution de l’air. Anne Hidalgo a annoncé jeudi que la Ville allait faire appel de cette décision.
« Corriger la brutalité initiale de sa méthode »
Mme Pécresse souhaite que Mme Hidalgo « accepte la main » qu’elle « lui tend depuis un an et demi et qu’on se mette autour de la table ».
« J’espère que cette décision de justice va mettre fin au refus obstiné de la mairie de nous écouter. La Ville a bien sûr toute légitimité à prendre ce type de mesures, mais il ne faut pas que ce soit au détriment des Franciliens, qui ont enduré tant de galères, de stress et de souffrances », ajoute la présidente de la région.
Selon elle, « il faut qu’elle envisage les scénarios et les mesures compensatoires que nous demandons depuis un an et demi, notamment des parkings relais à un prix abordable aux portes de Paris et une offre de transports supplémentaires financée par la mairie, car les RER et le métro sont déjà saturés ».
« Je veux ouvrir le dialogue. La mairie de Paris a l’occasion de se rattraper, de corriger la brutalité initiale de sa méthode », ajoute Valérie Pécresse.