Salman Khan, superstar de Bollywood, reconnu coupable de braconnage et condamné
Salman Khan, superstar de Bollywood, reconnu coupable de braconnage et condamné
Le Monde.fr avec AFP et AP
Il est l’un des acteurs les plus en vue de l’industrie du cinéma indien. Il a été condamné par un tribunal du Rajasthan pour avoir chassé des antilopes protégées.
Salman Khan à son arrivée au tribunal de Jodhpur, au Rajasthan, le 5 avril 2018. / SUNIL VERMA/AP
A 52 ans, Salman Khan est l’un des acteurs les plus en vue de Bollywood, l’industrie du cinéma indien. Il a été reconnu coupable de braconnage et condamné à cinq ans de prison, jeudi 5 avril, pour avoir abattu, en 1998, deux antilopes cervicapres (antilope indienne ou blackbuck en anglais), des animaux protégés, pendant le tournage de Hum Saath Saath Hain.
« Le tribunal a donné cinq ans de prison et une amende de 10 000 roupies (125 euros) à Salman Khan. Le mandat d’arrêt est en préparation et il sera envoyé à la prison centrale de Jodhpur », grande ville du Rajasthan, a déclaré à la presse Mahipal Bishnoi, avocat d’une communauté locale partie civile dans le procès.
L’acteur – qui a plaidé non coupable – pourrait toutefois échapper à son incarcération immédiate en faisant appel dans la foulée, ce qui aurait pour effet de suspendre la peine.
« Une condamnation de Salman Khan veut dire beaucoup pour l’industrie [du cinéma] car il est une superstar dont les films assurent d’énormes chiffres au box-office. Il travaille actuellement Race 3, dont le tournage approche de la fin, qui sort pour l’Aïd, en juin 2018 », analyse Komal Nahta, spécialiste du secteur.
Les quatre autres célébrités de Bollywood – Ali Khan, Sonali Bendre, Tabu et Neelam Kothari – qui participaient à cette expédition de chasse en marge d’un tournage ont, elles, été relaxées pour absence de preuves.
Les antilopes cervicapres (antilope indienne ou Blackbuck en anglais) sont des animaux protégés. / MANAN VATSYAYANA/AFP
Ce n’est pas la première fois que la star de Bollywood comparaît devant la justice. En décembre 2015, il avait été blanchi pour un délit de fuite à l’occasion de la mort d’un sans-abri, treize ans auparavant.