Depuis 2013, l’île de Malte permet à de riches étrangers d’acheter un passeport maltais contre un peu plus de un million d’euros. Un programme lucratif, mais controversé, autour duquel flottent des soupçons de corruption. La journaliste maltaise Daphne Caruana Galizia, assassinée en octobre 2017, avait cherché à en dénoncer les failles.

Dix-huit médias internationaux, dont Le Monde, rassemblés par l’association Forbidden Stories, ont décidé de reprendre son travail. Leur enquête apporte un nouvel éclairage au « business » des passeports maltais : un marché qui permet notamment à de riches hommes d’affaires d’échapper à l’impôt dans leur pays d’origine ou à des sanctions internationales qui les y frappent.