Volkswagen rappelle 410 000 voitures pour un problème de ceintures
Volkswagen rappelle 410 000 voitures pour un problème de ceintures
Le Monde.fr avec AFP
Le groupe conseille à ses clients de ne pas utiliser le siège du milieu à l’arrière de certains modèles de Polo et de SEAT Ibiza et Arizona tant que la réparation n’aura pas été effectuée.
Dans une usine Volkswagen à Dresde en Allemagne, le 8 mai. / MATTHIAS RIETSCHEL / REUTERS
Le groupe allemand Volkswagen a annoncé vendredi 11 mai le rappel de 410 000 voitures en raison d’un problème de ceintures de sécurité de la banquette arrière. Dans certains cas, comme un « changement brusque de voie avec cinq personnes à bord », les boucles de ceinture « peuvent se chevaucher » et la ceinture du siège de gauche « peut s’ouvrir involontairement », explique le groupe dans un communiqué.
Une solution nécessitant l’intervention d’un technicien « a été conçue », dit le groupe. D’ici là, Volkswagen « conseille a ses clients de ne pas utiliser le siège du milieu à l’arrière » tant que la réparation n’aura pas été effectuée.
Selon l’agence de presse allemande DPA, le problème concerne 219 000 VW Polo de la dernière génération, ainsi que 191 000 voitures de la marque espagnole SEAT, pour les séries Ibiza et Arona.
L’entreprise aux douze marques, plus grand constructeur automobile du monde, contactera les clients concernés « d’ici peu », précisant que, hormis cette faille, « les voitures concernées peuvent circuler en toute sécurité ».
Mauvaise semaine
Ce rappel a lieu au terme d’une semaine de mauvaises nouvelles pour Volkswagen : Audi, marque du groupe, a annoncé mardi avoir interrompu la livraison aux clients de certains véhicules de modèles A6/A7 après avoir découvert de nouvelles « irrégularités » sur ses moteurs diesel.
Le gouvernement allemand a aussi approuvé mercredi une loi permettant des procédures collectives de consommateurs visant des entreprises, juste à temps pour permettre des recours contre VW dans le cadre du « Dieselgate ».
Volkswagen avait reconnu à l’automne 2015 avoir équipé 11 millions de ses voitures diesel d’un logiciel capable de fausser le résultat de tests antipollution et dissimulant des émissions dépassant parfois jusqu’à 40 fois les normes autorisées.