Le principal d’un collège de Seine-Saint-Denis visé par une plainte pour agression sexuelle
Le principal d’un collège de Seine-Saint-Denis visé par une plainte pour agression sexuelle
Le Monde.fr avec AFP
Deux surveillantes de l’internat du collège international de Noisy-le-Grand ont porté plainte contre le principal et un autre membre de l’encadrement pour agression sexuelle.
Deux surveillantes de l’internat du collège international de Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis) ont porté plainte contre le principal et un autre membre de l’encadrement pour agression sexuelle, a appris l’Agence France-Presse, samedi 2 juin, de source judiciaire.
D’après les premiers éléments de l’enquête, révélée par Le Parisien et France Bleu, l’incident s’est produit dans la nuit du 24 au 25 mai. En état d’ébriété, le chef d’établissement et son adjoint gestionnaire se seraient introduits dans la chambre de l’une des deux assistantes d’éducation, affectée à la surveillance de nuit dans l’internat, et auraient eu des gestes déplacés à son encontre.
« Le principal s’est allongé sur le lit à côté d’elle. Puis le gestionnaire lui a caressé les jambes et l’a embrassé sur le front. Et le principal a dit "elle n’aime pas les bisous, elle préfère une tape sur le visage", ce qu’il a fait. Elle les a suppliés de sortir, ils ont fini par partir », a témoigné la collègue de l’assistante agressée, qui a auparavant raconté avoir dû repousser les deux hommes, qui auraient tenté de pénétrer de force dans sa chambre.
Courrier aux parents et accompagnement du rectorat
Les surveillantes ont porté plainte le lendemain et une enquête a été ouverte pour violation de domicile et agression sexuelle, a indiqué le parquet de Bobigny. Le principal adjoint a adressé jeudi un courrier aux parents pour les informer qu’un « incident sérieux » s’était produit dans l’enceinte de l’établissement. « Il ne concerne que des personnels et aucun élève n’a été mis en danger, à aucun moment », a assuré le responsable dans ce courrier.
Le rectorat a de son côté indiqué que les deux mis en cause étaient actuellement en arrêt maladie et que les deux surveillantes bénéficiaient de la protection fonctionnelle et d’un accompagnement.