Classement 2018 des masters en finance : la France au sommet du classement du « Financial Times »
Classement 2018 des masters en finance : la France au sommet du classement du « Financial Times »
Par Adrien de Tricornot
HEC, ESCP Europe, Edhec, Skema et l’Essec composent le quinté de tête de ce palmarès mondial, accentuant la domination des écoles de commerce françaises sur ce créneau.
Devant l’entrée des locaux parisiens de l’ESCP Europe, dont le master en finance est classé deuxième mondial après celui d’HEC par le « Financial Times » en 2018. / ESCP via Campus
Les masters en finance des écoles de commerce françaises renforcent leur domination dans l’édition 2018 du classement du Financial Times. En formation initiale à la finance, ils occupent les cinq premières places, au lieu des quatre premières places en 2017 : Skema s’est ajouté cette année au quatuor de tête de 2017 (Edhec, HEC, Essec, ESCP Europe), au détriment du master de finance de la Sloan School of Management du Massachusetts institute of technology (MIT), qui perd ainsi sa place dans le « Top 5 ».
Dans le trio de tête, HEC reprend cette année sa position de leader, ravie l’an dernier par l’Edhec, et désormais talonnée par l’ESCP Europe.
Au-delà, la formation en finance de la business school de l’Imperial College de Londres et celle de l’institut de finance de l’université Jia Tong de Shanghai intègrent les dix premières places du palmarès mondial, passant devant l’IE Business School de Madrid, qui glisse du 8e au 11e rang, et la Warwick Business School (14e cette année, et 9e en 2017).
Quatre autres écoles françaises figurent aussi dans le classement des 65 meilleurs masters en finance : Grenoble école de management (GEM, 16e qui gagne cinq places en un an), ESC Rennes (24e, soit huit places de mieux), Neoma (25e, soit un bond de seize places) et EM Lyon (33e, qui perd neuf places).
Une forte proportion d’étudiants étrangers
Les masters en finance français attirent ainsi une très forte proportion d’étudiants étrangers (87 % à HEC, 53 % à l’ESCP Europe, 64 % à l’Edhec, 74 % à Skema et 47 % à l’Essec). Ces taux restent cependant inférieurs à ceux de nombre de masters en finance des Etats-Unis (93 % à la Sloan School of Business), ou du Royaume Uni (100 % à l’Adam Smith business school de l’université de Glasgow, classé 58e sur soixante-cinq places).
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Pour réaliser son classement, le Financial Times compile une batterie d’indicateurs, qu’il pondère selon l’importance qu’il leur donne, parmi lesquels :
- le taux d’emploi trois mois après la diplômation, pour lequel Skema affiche les meilleures performances (100 %, portant sur 100 % de l’effectif) ;
- le salaire trois ans après, dominé par la Sloan School du MIT (140 888 dollars annuels) ;
- le rapport entre le « coût » du diplôme et le salaire obtenu : le Management Institut St. Gallen (SGMI), en Suisse, s’avère la formation la plus « rentable » ;
- la qualité du service des carrières de l’école, où ESCP Europe est classée première ;
- la mobilité internationale : HEC est en tête ;
- la proportion d’étudiantes : la Leeds university domine (84 %)…
La domination des formations françaises s’efface dans l’autre classement publié par le Financial Times sur les masters de finance « post-experience » : ceux que l’on suit après quelques années d’expérience professionnelle. Celui-ci ne comprend que six formations, au sommet desquelles trône la London Business School.