Au Zimbabwe, une bombe a explosé, samedi 23 juin, lors d’un meeting du président Emmerson Mnangagwa à Bulawayo, dans le sud du pays. Le chef de l’Etat et candidat à la présidentielle en est sorti indemne. Cependant, on dénombre deux morts et au moins 47 blessés, dont les deux vice-présidents.

L’attaque, qui n’a pas été revendiquée, intervient à un mois des élections générales. Emmerson Mnangagwa accuse des « ennemis mortels » sans les citer et promet de maintenir le calendrier électoral. Depuis plusieurs mois, le parti au pouvoir, la ZANU-PF, traverse une grave crise interne qui a abouti à la chute de Robert Mugabe en novembre 2017, après trente-sept ans de règne. Les élections de juillet seront les premières depuis la fin de l’ère Mugabe.