Frédérique Vidal annonce « la création de 10 000 places supplémentaires dans les universités »
Frédérique Vidal annonce « la création de 10 000 places supplémentaires dans les universités »
Le Monde.fr avec AFP
Selon la ministre de l’enseignement supérieur, interrogée par « Le Figaro », ces créations se feront « en fonction des remontées des établissements et des demandes des étudiants ».
Alors que les résultats du bac seront dévoilés vendredi 6 juillet, la ministre de l’enseignement supérieur Frédérique Vidal annonce, dans une interview au Figaro publiée mardi, « la création de 10 000 places supplémentaire dans les universités » dès la rentrée scolaire prochaine.
« Nous avons déjà créé 21 000 places supplémentaires cette année, en BTS et à l’université », rappelle-t-elle.
« Avec le premier ministre, qui a rencontré les membres de la Conférence des présidents d’université fin avril, nous avons pris un engagement : ne pas reproduire les erreurs passées et anticiper de façon pérenne la demande des étudiants. (…) Cet investissement est inédit. »
A la question des lieux où seront créées ces places, Mme Vidal répond que cela se fera « en fonction des remontées des établissements et des demandes des étudiants. Nous avons ainsi une forte demande en direction des Instituts universitaires de technologie (IUT), qui coïncide avec la demande de plus en plus forte en direction des formations courtes professionnalisantes. »
150 000 candidats encore en attente d’une place dans le supérieur
La ministre de l’enseignement supérieur est également revenue sur la mise en place de la très controversée plate-forme Parcoursup. Selon les derniers chiffres du ministère publiés mardi, près de 150 000 candidats sont encore en attente d’une place ou ont démissionné de la plate-forme Parcoursup. Plus de 660 000 ont reçu au moins une proposition. Mais pour Mme Vidal il y aura moins de lycéens sans affectation en septembre prochain que lors de la rentrée précédente.
Et la ministre, dans cette interview, balaye aussi de nouveau les critiques adressées ces dernières semaines au sujet de la nouvelle plate-forme, qui aurait pour effet d’évincer de Paris les lycéens de banlieue.
« Cette année, nous avons autorisé la mobilité interacadémique. Nous voulons y aller doucement », dit-elle. « Un lycéen parisien ne doit pas être obligé d’aller étudier la physique-chimie à Aix-Marseille, parce que les universités parisiennes auraient pris les meilleurs bacheliers d’Aix-Marseille, de Strasbourg ou d’Ile-de-France », explique-t-elle.