Trump estime que la Russie, l’Union européenne et la Chine sont des « ennemis » économiques
Trump estime que la Russie, l’Union européenne et la Chine sont des « ennemis » économiques
Le Monde.fr avec AFP et Reuters
Donald Trump a estimé que l’Union européenne était une « ennemie » des Etats-Unis en raison de « ce qu’elle fait [aux Américains] dans le domaine du commerce ».
Le président américain Donald Trump a estimé que la Russie, l’Union européenne et la Chine étaient, pour différentes raisons, des « ennemis » des Etats-Unis, dans une interview diffusée à la télévision américaine dimanche 15 juillet, à la veille de sa première rencontre bilatérale, à Helsinki, avec son homologue russe Vladimir Poutine.
« Je pense que nous avons beaucoup d’ennemis. Je pense que l’Union européenne est un ennemi, avec ce qu’ils nous font sur le commerce. Bien sûr on ne penserait pas à l’Union européenne, mais c’est un ennemi. La Russie est un ennemi par certains aspects. La Chine est un ennemi économique, évidemment c’est un ennemi. Mais ça ne veut pas dire qu’ils sont mauvais, ça ne veut rien dire. Ça veut dire qu’ils sont compétitifs », a détaillé M. Trump, dont les propos avaient été recueillis par la chaîne CBS samedi.
.@POTUS on why EU is a foe: "Both my parents were born in EU sectors... And, you know, I love those countries. I re… https://t.co/Ojt7DXuguB
— CBSNews (@CBS News)
Manifestations en Ecosse et en Finlande
Donald Trump a quitté dimanche après-midi l’Ecosse à destination de la Finlande, où il est attendu en début de soirée. Vendredi 13 juillet, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté à Londres contre sa visite et des milliers d’autres ont manifesté samedi en Ecosse, où il a passé une bonne partie du week-end à jouer au golf.
Deux mille cinq cents personnes ont manifesté dimanche, dans les rues de la capitale finlandaise, en faveur des droits de l’homme, de la démocratie et de l’environnement, à la veille du sommet que doivent tenir, dans la capitale finlandaise, Donald Trump et son homologue russe, Vladimir Poutine.
Des manifestants, dimanche, à Helsinski, à la veille de la rencontre entre le président américain, Donald Trump, et le président russe, Vladimir Poutine. / JONATHAN NACKSTRAND / AFP
Les manifestants brandissaient des banderoles frappées des slogans « Faites la paix, pas la guerre ! », « Les réfugiés sont bienvenus » et « Make human rights great again », détournement du slogan de campagne de Donald Trump « Make America great again ». Certains agitaient des drapeaux arc-en-ciel pour protester contre les lois et les attitudes homophobes en Russie.
« L’ordre mondial actuel (…) est contesté par l’admiration pour la force et par l’attitude du “chacun pour soi”. Et c’est bien ce que ces deux hommes ont en commun, Trump et Poutine, le mépris de la démocratie, le mépris des accords internationaux, le mépris des droits de l’homme », a déclaré, lors du rassemblement, Heidi Hautala, députée écologiste finlandaise au Parlement européen.